Le « Collectif des Ressortissants, Sympathisants et Amis de la Guinée-Bissau » a organisé samedi 7 juillet 2012, au 139 avenue du Président Wilson à la plaine Saint Denis, une rencontre entre la Diaspora et Monsieur Carlos Gomes Junior, Premier Ministre légitime de la Guinée-Bissau.
Participaient à la rencontre Messieurs Mamadù Djalo Pires, Ministre des Affaires Etrangères, et Iancuba Djolà NDJAI, de Frenagolpe (Front national Anti-Putsch contre le coup d’état).
A l’entame de la rencontre Monsieur Jorge Monteiro, Coordinnateur du Collectif, a bien précisé l’objet du collectif qui est la lutte contre toute usurpation du pouvoir et pour la justice en Guinée-Bissau. Ce collectif, précisa-t-il, n’est pas là pour des intérêts partisants mais pour la bonne gouvernance et la liberté du peuple de choisir librement ses dirigeants.
Par ailleurs, Mamadù Djalo Pires a affirmé que le gouvernement a par la pression diplomatique essayé en vain d’arrêter le coup d’état qui était en préparation.
Iancuba Djolà NDJAIquant à lui a insisté sur la demande de la diaspora de voir la Guinée-Bissau revenir sans condition à l’ordre constitutionnel par la poursuite du processus électoral.
Enfin, Monsieur Carlos Gomes Junior combattif et très revigoré par les encouragements de la Diaspora sur place a après avoir relaté sa journée du 12 avril 2012, indiqué son refus d’abdiquer face aux menaces qui lui avaient été proférées. Il a fait savoir qu’il s’est âprement défendu face aux militaires qui étaient allés violer son domicile. Qu’il est encore en vie du fait de son épouse qui l’avait supplié de se rendre, car il était décidé à tomber l’arme à la main.
Poursuivant son intervention, Monsieur .Carlos Gomes Jr a critiqué les demandes indécentes de la Côte d’Ivoire et du Nigéria de les faire signer (Monsieur Raimundo Pereira, Président par intérim, et lui-même) leur démission de leur poste et de la vie politique. Ce qu’ils ont énergiquement refusés et mis ces demandes qui n’honorent pas leurs auteurs sur leur ignorance des dirigeants de la Guinée-Bissau. Répondant à ce qui mette en cause sa qualité de Premier Ministre de la Guinée-Bissau. Monsieur Carlos Gomes a rappelé que sa légitimité aussi bien au sein de son parti le PAIGC, qu’à la tête du gouvernement en tant Premier Ministre a été acquise dans les urnes.
Enfin, Carlos Gomes a mis en garde la CEDEAO contre ce qu’il considère comme une agression du peuple bissau-guinéen qui aura la réaction appropriée pour y mettre fin. Pour, Carlos Gomes, la Guinée-Bissau ne peut pas accepter qu’un petit Ministre des Affaires Etrangères du Nigéria se substitue au peuple pour désigner son Président.
De même la Guinée-Bissau ne peut servir de terrain de lutte contre le MFDC et a rappelé que la Guinée-Bissau est le seul pays de la sous-région à arracher sa liberté au prix d’une lutte de plus de onze ans.
Monsieur Carlos Gomes a assuré la diaspora de sa disponibilité à mener la lutte jusqu’au retour à l’ordre constitutionnel, à l’arrêt du narco trafic et à la restructuration de l’armée pourvoir la Guinée-Bissau connaitre le développement, en poursuivant dans la même voie de la rigueur et de la bonne gouvernance qu’avait emprunté son gouvernement et qui avait fait atteindre à la Guinée-Bissau un taux de croissance de 5,3%.
Ecrit et publié par « La Commission Editoriale du Collectif »
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